Montevideo, 16 février (Prensa Latina) La mission pour la paix a été la plus révolutionnaire pour la Colombie, a assuré aujourd’hui l’ancien président uruguayen José Mujica.
L’ancien mandataire l’a affirmé en recevant une reconnaissance de la part de l’Organisation des Nations Unies au Paraninfo de l’Université de la République, avec l’assistance du corps diplomatique et de diverses personnalités.
L’organisme international l’a reconnu pour son rôle notable au sein du Mécanisme de Vérification de la mise en œuvre de l’Accord Final pour la Fin du Conflit et la Construction d’une Paix Stable et Durable en Colombie.
Mujica a souligné que la guerre ne peut pas être un projet de vie dans cette nation sud-américaine qui, a-t-il dit, est pleine de ressources naturelles et aussi d’injustice.
Dans son intervention, il a salué le rôle de l’ONU, mais a averti que cette organisation a été affaiblie.
Il n’y a pas de politique pour le monde, a-t-il souligné en référence à d’autres conflits attisés par divers intérêts.
Nous savons ce qu’il faut faire, mais nous n’avons pas la force politique de le faire, a-t-il manifesté.
A cet égard, il a souligné l’impact de la Covid-19 en Amérique latine qui, avec entre 7,0 et 8,0 pour cent de la population mondiale a eu 30 pour cent des morts dues à la maladie au niveau planétaire.
Il a critiqué le manque d’unité des gouvernements pour faire face à la pandémie dans son ensemble, certains ayant la capacité de produire des vaccins.
Nous devons nous positionner en tant que continent pour nous faire entendre. Pour être forts, les faibles doivent s’unir, a-t-il conclu.
Le chef de la Mission de vérification de l’ONU en Colombie, Alessandro Petri, a rendu hommage à l’ancien chef d’État uruguayen et a souligné qu’il restait encore beaucoup à faire pour que les accords de paix soient pleinement appliqués dans ce pays.
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