Maputo, 21 février (Prensa Latina) Le vice-président de l’Institut cubain d’amitié avec les peuples (ICAP), Victor Gaute, a salué aujourd’hui le travail des collaborateur du secteur de la santé du pays caribéen qui fournissent des services au Mozambique.
Lors d’une rencontre avec la Brigade Médicale Cubaine dans cette capitale, le fonctionnaire a reconnu la simplicité avec laquelle les médecins assument ce travail internationaliste et a commenté le renforcement qualitatif et quantitatif du Contingent Henry Reeve sur place.
Les membres de ce collectif sont arrivés pour faire face à la pandémie de Covid-19, puis, à la demande de la partie mozambicaine, ils ont prolongé leurs contrats d’assistance, a-t-il expliqué.
Des spécialistes de différentes branches de la médecine ont discuté de leurs expériences et ont convenu que l’Afrique est une deuxième école en raison des défis éthiques et professionnels qu’elle impose.
La docteur Lázara Bacallao González, neurologue, a évoqué l’insuffisance des soins de santé primaires au Mozambique, ce qui fait que les personnes atteintes de maladies évitables et traitables arrivent à l’hôpital avec des degrés avancés de la maladie.
À cela, a-t-elle souligné, s’ajoute l’absence de travail sanitaire préventif, car les messages publicitaires sont davantage axés sur la promotion de médicaments pour vivre avec le VIH que sur la prévention de la maladie; à cet égard, elle a estimé que l’Afrique est aujourd’hui otage des multinationales pharmaceutiques.
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