vendredi 26 juillet 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

L’association France-Cuba condamne l’accusation de terrorisme contre l’île

Paris, 5 mars (Prensa Latina) L’association France-Cuba a répudié hier l’inclusion de l’île dans la liste unilatérale de Washington des pays parrainant le terrorisme, une décision qu’elle a qualifiée de fallacieuse. 

Dans des déclarations à Prensa Latina, l’organisation qui compte plus de six décennies de travail solidaire avec Cuba, et l’une des plus anciennes de son genre en Europe et dans le monde, a critiqué «l’absence de parole» du président des États-Unis, Joseph Biden, qui dans sa campagne électorale avait promis d’inverser les actions hostiles de son prédécesseur, Donald Trump, envers la nation antillaise.

Quelques jours avant de quitter la Maison Blanche, en janvier 2021, Trump avait ordonné de placer l’île sur la liste des pays parrainant le terrorisme, dont elle avait été sortie lors du rapprochement La Havane-Washington sous l’administration Barack Obama.

France-Cuba a dénoncé l’absence de fondement pour maintenir la plus grande des Antilles sur cette liste et l’absence de morale des États-Unis pour désigner les autres.

Il s’agit d’une pratique récurrente de l’impérialisme nord-américain, qui déclenche des guerres, promeut des coups d’État et bafoue le droit des peuples et les droits humains fondamentaux, a-t-elle averti.

De même, l’association a condamné l’impact de cette inscription, aggravant le blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba depuis plus de 60 ans. 

«Cuba ne soutient pas le terrorisme, Cuba est un pays de paix, et ses marques de solidarité abondent depuis le triomphe de la Révolution (1er janvier 1959) avec l’envoi dans le monde de contingents de médecins, d’enseignants et de techniciens», a-t-elle déclaré.

Dans sa déclaration, France-Cuba, tout en condamnant l’agressivité de Washington, a réaffirmé le droit de l’île de choisir son propre modèle de développement économique et social sans ingérence étrangère.

peo/jcm/wmr

EN CONTINU
notes connexes