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L’ONU appelle à des négociations sur les Malouines

Buenos aires, 5 mars (Prensa Latina) Le secrétaire argentin des Malouines, de l’Antarctique et de l’Atlantique Sud, Guillermo Carmona, a souligné l’appel de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à la résolution pacifique du conflit de souveraineté sur ces territoires, a rapporté hier l’agence Télam. 

Selon ce média, Carmona a assuré que la plupart des pays jugent nécessaire que le Royaume-Uni accepte de revenir à la table des négociations pour examiner cette question, comme l’a exprimé le porte-parole de l’ONU, Farhan Haq. 

Il a également souligné l’importance de la décision de l’Argentine de mettre fin à un accord par lequel l’administration de Mauricio Macri (2015-2019) a autorisé Londres à exploiter les ressources naturelles des Malouines. 

Cette disposition a été récemment communiquée par le ministre des Affaires étrangères Santiago Cafiero à son homologue britannique James Cleverly. 

La convention avait été signée en 2016 par les anciens ministre britannique pour l’Europe et les Amériques, Alan Duncan, et le vice-ministre des Affaires étrangères argentin, Carlos Foradori.

Connu sous le nom de pacte Foradori-Duncan, il impliquait la levée des mesures administratives, législatives et judiciaires prises par l’Argentine pour protéger ses ressources, et mettait de côté la revendication des droits de souveraineté.

Pour ces raisons, il a été qualifié par le gouvernement du président Alberto Fernández comme l’un des faits les plus préjudiciables à la revendication historique sur ce territoire.

Dans le cadre du Sommet des ministres des Affaires étrangères du G-20 en Inde, Cafiero a remis à Cleverly une note dans laquelle il indique que ce document n’est plus valable et propose de reprendre les pourparlers sur la question des Malouines.

En outre, il l’a invité à organiser une réunion pour convenir d’un agenda pour des négociations au siège de l’ONU à New York, aux États-Unis.

Cafiero a rappelé que son pays est prêt à collaborer sur des questions spécifiques telles que les vols, les activités scientifiques en Antarctique ou la conservation et la préservation des ressources halieutiques, mais que le Gouvernement britannique ne réagit pas de manière réciproque.

Au contraire, le Royaume-Uni viole les résolutions de l’ONU, refuse de négocier et accomplit constamment des actes unilatéraux, dénoncés à juste titre par l’Argentine, a-t-il manifesté.

peo/lam/gaz

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