Le vice-ministre des Affaires étrangères de l’île Carlos Fernández de Cossío, à la lecture d’un communiqué, a souligné qu’il s’agissait de fausses accusations ayant l’intention perfide de justifier la recrudescence sans précédent du blocus économique, commercial et financier de Washington contre la nation caribéenne et les campagnes de déstabilisation.
Il s’agit de tromper l’opinion publique aux États-Unis et dans le monde, a souligné le diplomate, en ajoutant que ce sont des calomnies souvent fabriquées par des fonctionnaires nord-américains, «apparemment familiers des renseignements».
À cet égard, il a cité en exemple les prétendues attaques acoustiques contre le personnel diplomatique nord-américain à La Havane, le mensonge sur une présence militaire cubaine inexistante au Venezuela et celui sur l’existence imaginaire de laboratoires d’armes biologiques.
«Indépendamment des droits souverains de Cuba en matière de défense, notre pays est signataire de la Déclaration de l’Amérique latine et des Caraïbes comme zone de paix, signée à La Havane en janvier 2014. En vertu de celle-ci, nous rejetons toute présence militaire étrangère en Amérique latine et dans les Caraïbes», a-t-il souligné.
Conformément à ces principes, l’île répudie également les nombreuses bases et effectifs militaires nord-américains dans la région, en particulier celle qui occupe actuellement illégalement une partie du territoire cubain dans la province de Guantanamo, a-t-il ajouté.
«L’hostilité des États-Unis à l’égard de Cuba et les mesures extrêmes et cruelles qui causent des dommages humanitaires et punissent le peuple cubain ne peuvent en aucun cas se justifier», a souligné le diplomate.
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