« Ces affirmations sont infondées et ne cherchent qu’à maintenir le blocus économique contre l’île et les mesures de pression maximale qui l’ont renforcé ces dernières années, faisant l’objet d’un refus international croissant, même à l’intérieur du pays nord-américain », a dénoncé le fonctionnaire dans un rapport diffusé à la télévision nationale.
Rodríguez représente la position claire du gouvernement cubain, comprenant en plus la demande de retirer la nation caribéenne de la liste unilatérale des pays qui, selon les États-Unis, parraineraient le terrorisme.
« Cuba n’est pas une menace pour les États-Unis ni pour aucun autre pays », a souligné le chef de la diplomatie.
Il a remis en question le fait que le gouvernement des Etats-Unis mette en pratique une politique menaçante qui punit périodiquement la population cubaine.
« Les États-Unis ont imposé et disposent de dizaines de bases militaires sur nos territoires : ils maintiennent la base militaire illégalement occupée dans la province de Guantánamo et méprisent la volonté du peuple cubain ».
Le ministre a réaffirmé que « ces affirmations évoquent une nouvelle opération de désinformation comme beaucoup d’autres orchestrées par la puissance du Nord dans sa longue histoire d’hostilité contre notre pays ».
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