Les athlètes participeront comme sportifs neutres et sous le nom du Centro Caribe Sports, l’entité chargée d’organiser l’événement régional. S’ils remportent l’or, ils n’entendront pas leur hymne national lors de la cérémonie de remise des médailles.
Vêtus de blanc, ceux-ci tenteront de monter sur le podium dans plus de 30 disciplines, dont l’athlétisme, le badminton, le cyclisme, le karaté, la natation, l’aviron, le taekwondo, le football et le tir à l’arc.
Cette mesure trouve son origine dans l’interruption partielle des règlements du Comité olympique guatémaltèque (COG) par la Cour constitutionnelle de ce pays d’Amérique centrale à la suite d’un procès intenté par un candidat à la présidence de l’organisation.
Jusqu’au rétablissement des statuts suspendus par les magistrats locaux en 2022, la situation sera la même pour les sportifs de ce pays lors d’autres tournois internationaux, comme les prochains Jeux Panaméricains.
Le président de la Fédération nationale de gymnastique, Jorge Rosales, a déclaré il y a quelque temps que la situation des athlètes guatémaltèques était telle que « leur avenir est condamné à ne pas participer à Paris 2024 si rien n’est fait rapidement ».
Sachant maintenant que le problème n’est pas celui des dirigeants, mais celui de l’État, ce dernier doit intervenir pour s’assurer que les athlètes retrouvent leurs droits.
La lutte pour la présidence du COG a commencé le 9 octobre 2021, lors des élections de son comité exécutif, et selon des analystes, la seule solution viable à l’heure actuelle est la démission des deux personnes impliquées dans le conflit.
jcc/znc