L’initiative, bien que majoritaire, avait besoin de 54 voix pour être approuvée lors de son dernier débat, qui s’est terminé sur le coup de minuit.
Entre autres aspects, celle-ci prévoyait que les taxes provenant du marché de la marijuana iraient aux régions les plus touchées par le conflit armé et le trafic de drogue, aux secteurs de la santé, de l’éducation et de l’agriculture.
L’acte législatif, qui avait le soutien du gouvernement, a réussi à passer sept des huit débats au Congrès.
Depuis 1986, il est légal en Colombie de consommer du cannabis en tant qu’adulte et d’avoir une culture allant jusqu’à 20 plantes, or de manière contradictoire, la vente et la commercialisation du cannabis sont illégales, donc, ce dernier se trouve entre les mains de structures illégales de trafic et de production de drogue.
Après le vote qui a interdit le projet de loi d’entrer en vigueur, le ministre de l’intérieur Luis Fernando Velasco a annoncé que le gouvernement insisterait sur une réforme constitutionnelle pour réglementer la vente, la production et la consommation de cannabis chez les adultes.
Il a souligné les résultats de la législature actuelle qui s’est achevée aux douze coups de minuit.
Entre autres projets, la législature a approuvé une réforme fiscale qui finance le gouvernement, un plan de développement qui indique le nord du gouvernement, la juridiction agraire, les droits des paysans.
Il a ajouté que les réformes des retraites et de la santé sont toujours d’actualité et que le gouvernement présenterait à nouveau la réforme du travail.
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