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Le gouvernement brésilien dénonce la haine et la violence de Bolsonaro à l’ONU

Brasilia, 26 juin (Prensa Latina) Le gouvernement brésilien a dénoncé devant le Comité des droits de l'homme des Nations unies à Genève (Suisse), la haine et la violence politique incitées par l'ancien président Jair Bolsonaro pendant son administration (2019-2022).

Selon la chronique du journaliste Jamil Chad sur le portail UOL, dans les prochains jours, les autorités nationales devront fournir des réponses aux experts de l’organisation sur la manière dont elles souhaitent relever les défis et les transgressions structurelles des droits de l’homme dans le pays.
Une telle analyse était prévue avant que le président Luiz Inácio Lula da Silva ne remporte les élections d’octobre et, tout au long de la dernière année de l’administration de Bolsonaro, le Brésil a été obligé de présenter un rapport sur la situation des droits de l’homme.
Toutefois, les experts de la commission ont été frappés par le fait que les dirigeants de l’homme politique d’extrême droite ont affirmé dans les documents officiels présentés qu’il n’y avait pas eu de diffusion de la haine pendant son mandat.
Dans son discours devant la commission, la secrétaire exécutive du ministère des droits de l’homme et de la citoyenneté du gouvernement Lula, Rita de Oliveira, a déclaré que, contrairement à la réponse du gouvernement précédent, ces dernières années, les manifestations de haine et d’incitation ont été largement vérifiées dans les « déclarations publiques des hautes autorités » de cette période.
Selon De Oliveira, le gouvernement de Lula a pris des mesures pour s’attaquer aux racines de la haine et de l’incitation.
« Heureusement, une fois de plus, les institutions brésiliennes ont résisté »,.
La secrétaire d’État a lié la tentative de coup d’État, perpétrée le 8 janvier à Brasilia, à l’attitude des alliés de Bolsonaro dans la propagation de la haine.
Elle a dénoncé qu’à cette date, « quelques jours après l’investiture du nouveau président de la République, nous avons assisté à une attaque ouverte et extrêmement violente, non seulement contre le patrimoine historique du Brésil, mais surtout contre la démocratie de notre pays ».
« Les institutions démocratiques ont agi avec sérénité et que nous sommes allés de l’avant ».
Le gouvernement a créé un groupe de travail chargé d’élaborer des stratégies de lutte contre le discours de haine et l’extrémisme, et de proposer des politiques publiques en matière de droits de l’homme.
Cette équipe présenterait son rapport final dans les prochains jours, résultat du travail de différents secteurs gouvernementaux, de chercheurs, de chefs religieux, de communicateurs, entre autres.
jcc/ocs

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