Tout le monde sait qui veut la guerre, à quels intérêts cela répond et qui cherche à la déclencher à tout prix, a estimé le président serbe lors d’une conférence de presse.
La Serbie ne souhaite en rien un conflit, mais ils (les dirigeants kosovars) savent aussi que tout a une limite. Nous ferons tout notre possible pour maintenir la paix et nous serons toujours ouverts à un compromis, a déclaré le chef d’État.
Je m’attends à beaucoup de situations difficiles pour nous dans un avenir proche, mais je suis presque certain que les puissances occidentales présenteront une idée géniale par un texte dans lequel notre opinion ne sera même pas prise en compte, a ironisé Vucic.
Je m’attends à beaucoup de problèmes et de tensions, a admis le président serbe, estimant que par ses actions contre la minorité serbe au nord du Kosovo, le Premier ministre de cette république autoproclamée, Albin Kurti, cherche à provoquer une guerre au cœur de l’Europe.
L’Union européenne (UE) fait pression sur Belgrade pour trouver un accord avec Pristina, le considérant comme l’une des principales conditions pour accepter la demande d’adhésion de la Serbie à ce bloc communautaire.
Le Kosovo, dont la reconnaissance en tant que république ne bénéficie pas du soutien de plusieurs pays de l’UE, a tenu des élections municipales dans le nord de son territoire en dépit du boycott de la communauté serbe, qui y est pourtant majoritaire.
Face à l’insistance de Pristina à imposer ses maires dans le nord du Kosovo, des centaines de Serbes ont protesté contre cette mesure et des affrontements ont eu lieu avec les forces de Pristina, ce qui a conduit Belgrade à mettre ses forces armées en état d’alerte.
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