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Les artistes cubains unis face aux attaques de la puissance impériale

La Havane, 27 juin (Prensa Latina) Le Conseil national de l'Union des écrivains et artistes de Cuba (Uneac) a exprimé son refus de la puissance hégémonique étasunienne qui cherche à imposer des normes uniques de consommation culturelle en fonction de ses intérêts.

Au siège de la Casa de las Américas, le rapport « La culture comme énergie transformatrice face à la vague colonisatrice mondiale » a été débattu dans un contexte où l’hégémonie médiatique et culturelle des centres de pouvoir exerce une influence écrasante sur des millions de personnes.
Le texte exprime l’intensification des campagnes directes ou secrètes, générées par l’impérialisme et ses alliés, visant à subvertir l’ordre social à Cuba, telles que les récentes attaques contre le duo Buena Fe et l’écrivaine Nancy Morejón.
Le document ajoute que la relation entre l’art et le marché, la production et la consommation, « ne peut être comprise comme un moyen facile pour la banalité, la médiocrité, la vulgarité et l’indécence de gagner ses lettres de noblesse dans la société cubaine ».
Le document précise également qu’il sera beaucoup moins admissible que les membres de l’Uneac abandonnent la naturalisation de produits pseudo-culturels qui soutiennent des idées et des valeurs contraires à celles défendues par la guilde et la révolution.
Comme sujet récurrent des débats on trouve le fait que les artistes et les intellectuels sont en mesure de développer une critique artistique et littéraire, franche et ouverte, mettant l’accent sur les défauts et les vertus des processus culturels.
En séance plénière, la vice-première ministre de Cuba, Inés María Champan, a souligné la nécessité de maintenir l’unité pour défendre la patrie face à l’escalade des attaques extérieures contre les artistes et la révolution, à partir des plateformes utilisées par l’empire américain, en particulier les réseaux sociaux.
Elle a proposé aux écrivains et aux artistes de formuler des solutions possibles aux problèmes soulevés par la guilde afin que l’on puisse les inclure dans les stratégies de mise en œuvre et de résolution définies par le gouvernement.
Les membres des cinq associations Uneac ont exprimé le besoin d’une campagne d’alphabétisation cybernétique afin que les gens connaissent et maîtrisent les technologies à leur disposition.
Ils ont évoqué la possibilité de créer une plateforme numérique dynamique afin de recouvrer la souveraineté nationale en matière de consommation de musique à Cuba.
Les artistes et les intellectuels ont plaidé pour que, dans la mesure du possible, malgré la crise économique, les théâtres et les installations qui se trouvent actuellement dans un état de détérioration soient récupérés et que leur utilisation contribue à enrichir le patrimoine spirituel du peuple cubain.
Le chef du département idéologique du Comité central du Parti communiste de Cuba, Rogelio Polanco, a déclaré que la décolonisation culturelle est une priorité absolue dans la bataille idéologique de la Révolution.
Pour sa part, le président honoraire de l’Uneac, Miguel Barnet, a souligné que « notre devoir aujourd’hui est d’exprimer la vérité, qui n’a qu’une seule base : la culture ».
Lors de cette journée, le président de l’Uneac, Luis Morlote, a laissé ouvert l’appel au 10e Congrès de l’organisation, prévu en juin 2024.
jcc/ssa/dla

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