Le forum dénonce dans sa décision le «caractère extraterritorial avec l’application du titre III de la loi Helms-Burton qui constitue le principal obstacle au développement socio-économique de la nation cubaine, une atteinte à sa souveraineté et une violation flagrante des principes du droit international».
Pour cette raison, le mécanisme de concertation des forces et mouvements de gauche de 27 pays d’Amérique latine et des Caraïbes a approuvé d’ «exiger la levée inconditionnelle du blocus économique, commercial et financier imposé à Cuba par le gouvernement des États-Unis depuis plus de six décennies, lequel est criminel et a connu une recrudescence».
Il demande l’exclusion de l’île de la «liste illégale et fallacieuse des pays commanditaires du terrorisme et rejette les programmes de subversion, de déstabilisation et de guerre médiatique contre Cuba».
L’organisation exige également dans son texte «la restitution au peuple cubain du territoire illégalement occupé de la base navale de Guantánamo, usurpé depuis plus de 120 ans par le gouvernement des États-Unis, violant la souveraineté de l’île».
Il appelle à répandre la vérité sur Cuba, par opposition aux campagnes médiatiques financées par l’administration nord-américaine qui diffament systématiquement et déforment la réalité cubaine et occultent les acquis de la Révolution.
Il appelle également à soutenir le processus révolutionnaire «fondé sur les principes de solidarité, de justice sociale, d’internationalisme et d’unité de nos peuples».
Le Forum, qui a tenu sa 26e édition à Brasilia du 29 juin au 2 juillet, encourage à reconnaître que, malgré les contraintes connue par l’île en raison du blocus des États-Unis, sa «Révolution socialiste, sans recourir à des recettes néolibérales, a permis à son peuple de jouir des droits et libertés fondamentaux pour le plein développement de tous les Cubains».
En outre, Cuba est un exemple par sa pratique internationaliste constante qui a contribué au développement des droits de l’homme dans de nombreux pays du monde, estime le Forum.
Enfin, il réaffirme dans sa résolution sa ferme solidarité et son engagement envers le Parti communiste cubain, le Gouvernement révolutionnaire et le peuple cubain dans leurs efforts pour préserver la souveraineté et l’indépendance du pays et maintenir inaltérable la décision de construire le socialisme.
Le document conclut en citant le leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, lorsqu’il affirmait que «Si l’ennemi est puissant dans ses ressources, dans son agression, dans sa méchanceté, nous devons être plus puissants que lui dans notre dignité, dans notre force révolutionnaire, dans notre conviction, dans notre foi, dans notre courage».
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