Dans des déclarations à Prensa Latina, le ministre cubain de l’Industrie, Eloy Álvarez, a assuré que lors des récentes réunions avec des homologues chinois, il pouvait percevoir la confiance et la sécurité concernant l’avenir des liens.
Il existe une volonté de trouver des solutions pratiques pour faire progresser ces liens, a-t-il dit.
À cet égard, le ministre a rappelé que depuis 2017, ils travaillaient ensemble sur la conception de la projection de l’industrie cubaine, qui s’est terminée par la proposition du plan de développement du secteur jusqu’en 2030, ajusté aux conditions de l’île.
« L’année dernière, un mémorandum a été signé qui donne une continuité aux politiques de collaboration entre les centres de recherche et les entités, ainsi qu’à l’identification de contreparties pour le développement industriel ».
Selon Álvarez, il existe une volonté gouvernementale de trouver des moyens de faire progresser le secteur.
Cette stratégie gouvernementale s’accompagne de contrats commerciaux que l’île a conclus avec ce pays.
« Il existe un groupe de projets approuvés et financés par des crédits chinois, y compris la presse ».
Sur ce dernier point, le ministre a expliqué que la collaboration chinoise avait permis l’impression de journaux cubains en différentes couleurs dans le cadre d’un investissement qui continue d’être développé.
Álvarez a souligné que malgré les difficultés financières résultant des mesures unilatérales imposées par les États-Unis à Cuba, l’île recherchait de manière proactive des alternatives au vu de conclure des accords au bénéfice du secteur.
Le ministre représente l’île à la première réunion du Forum de haut niveau pour une action globale en faveur d’un développement partagé, organisée par la Chine.
L’événement se concentre sur la recherche d’un consensus international, la construction d’une communauté de destin partagé et la promotion de la mise en œuvre de l’Agenda 2030 des Nations unies.
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