Selon les commentaires de l’ancien président sur sa chaîne Telegram, ce serait la réponse appropriée au bombardement ukrainien avec des bombes à fragmentation contre la localité de Tokmak dans la région de Zaporozhie.
Medvedev a également évalué les « résultats préliminaires du sommet de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) à Vilnius, où ils ont décidé d’annuler le plan d’action pour l’entrée de l’Ukraine dans l’alliance ».
Medvedev a ajouté qu’il considère qu’il est « très probable » que l’Ukraine ne rejoigne jamais l’alliance, mais que les dirigeants du bloc ont peur de le dire à haute voix.
L’Otan a par ailleurs décidé de renforcer le soutien militaire à l’Ukraine « avec tout ce qui est possible : des missiles, des charges à fragmentation, des avions ».
Selon lui, les dirigeants de l’OTAN se sont placés dans une impasse, où existe le danger latent de la proximité d’une troisième guerre mondiale.
Cela signifie que pour la Russie « l’opération militaire spéciale se poursuivra avec les mêmes objectifs, et l’un d’eux est le refus que l’actuel gouvernement de Kiev puisse être membre de l’OTAN, ojet sur lequel nous avons insisté dès le début », a manifesté Medvedev.
Les services opérationnels de la région de Zaporozhye ont signalé que les forces armées ukrainiennes avaient tiré sur la ville de Tokmak à l’aide d’armes à sous-munitions.
Selon le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu, l’envoi d’armes à sous-munitions à Kiev ne servira qu’à prolonger le conflit, et si l’Ukraine les utilise, Moscou devra utiliser des armes similaires contre les forces armées ukrainiennes.
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