Selon le mandataire, l’approbation des protocoles d’accès du pays scandinave à l’OTAN est la prérogative de la Grande Assemblée nationale turque, un processus qui est en cours.
Notre Parlement suivra tous les délais prévus et prendra la décision appropriée, conforme à nos intérêts nationaux, a estimé le chef de l’État à son retour du sommet de l’Alliance atlantique à Vilnius, en Lituanie.
Lundi dernier, le président a donné son feu vert pour porter au législateur de son pays la question de l’adhésion de la Suède au bloc militaire, après plusieurs mois d’exigences à Stockholm liées à l’adoption de réglementations antiterroristes.
En outre, la décision de la Turquie d’approuver l’adhésion de la Suède a été mise en danger par au moins deux cas d’autodafé de Coran et d’autres livres sacrés de l’islam à Stockholm, ce qui a provoqué des réactions à Ankara.
La veille, Erdogan a rencontré à Vilnius le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, et le premier ministre suédois, Ulf Kristersson, pour discuter des conditions du soutien turc à l’adhésion de l’État européen à l’alliance atlantique.
La Türkiye respecte toujours ses engagements, a déclaré le président, qui a par ailleurs exprimé l’espoir de voir bientôt des résultats concrets des pourparlers de son pays avec l’Union européenne (UE), de sorte que le principe gagnant-gagnant prime toujours.
Erdogan s’est réjoui de la reprise du processus relatif à la demande d’adhésion d’Ankara à L’UE, qui dure depuis plus de 20 ans.
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