En outre, selon un rapport de l’organisation de défense des droits des migrants, deux mille 981 mineurs non accompagnés ont également été expulsés.
Le GARR a déploré que les six premiers mois de l’année aient été marqués par une vague de rapatriements et de répression contre les Haïtiens, suite à la recrudescence des politiques migratoires de la République dominicaine.
L’organisation a souligné l’augmentation considérable des expulsions et des retours spontanés en juin par rapport aux cinq mois précédents, concernant 26 979 personnes contre 13 000 en mai.
Elle a également noté que, bien que les autorités dominicaines aient le droit de contrôler les migrations illégales, elles doivent respecter les droits de l’homme. Le GARR a particulièrement critiqué les cas de violations collectives, mauvais traitements physiques, confiscation et destruction de biens privés et de documents.
De même, il a rappelé que les gouvernements haïtien et dominicain avaient signé un document sur les conditions d’expulsion qui, selon lui, ne sont pas respectées.
Le GARR a encouragé Port-au-Prince à prendre des mesures concrètes pour protéger les droits de ses ressortissants dans le pays voisin et apporter un soutien aux personnes déportés.
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