Selon une déclaration publiée aujourd’hui par la présidence sud-africaine, c’est le résultat d’un « accord mutuel » entre Pretoria et Moscou.
La Fédération de Russie sera représentée par son ministre des Affaires étrangères, Sergey Lavrov. Le sommet des Brics devrait réunir les principaux dirigeants du Brésil, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, selon le document.
Dans le communiqué, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a confirmé la volonté de l’Afrique du Sud d’accueillir cette réunion en présentiel, la première dans ce format depuis l’émergence de la pandémie de Covid-19 et les restrictions mondiales qui en ont découlé.
La possible présence du président russe au sommet des Brics a suscité un débat national en Afrique du Sud, car Pretoria, en tant que signataire du Statut de Rome, est tenue de se conformer aux mandats délivrés par la Cour pénale internationale (CPI).
Cette année, la CPI a délivré un mandat d’arrêt à l’encontre de Poutine pour des crimes de guerre présumés, que Moscou qualifie de fallacieux, sans fondement et politiquement motivés.
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