En clôture de la première session ordinaire de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire (Parlement), dans sa dixième législature, le mandataire a déclaré que le blocus économique, commercial et financier imposé par Washington il y a plus de six décennies maintient un impact fortement nuisible sur l’économie de la nation antillaise.
Par la domination que les États-Unis ont acquis sur les structures et les flux financiers internationaux, le gouvernement nord-américain a le pouvoir de nuire à nos relations économiques extérieures, a dénoncé Diaz-Canel, qui a averti que pour justifier cette politique, Washington continue de fabriquer des calomnies.
Selon le premier secrétaire du Comité central du Parti communiste de Cuba, bien que Washington ait confiance dans sa domination sur les médias et soit convaincu de tromper l’opinion publique, notamment à l’intérieur de ses propres frontières, la Maison Blanche ne récolte pas toujours le succès escompté.
Le fait que des dizaines de législatures d’État, de conseils municipaux, de conseils de comté et des organisations représentatives de la société civile nord-américaine adoptent des résolutions contre ce blocus économique et demandent que Cuba soit exclue de la liste arbitraire des pays qui soutiennent prétendument le terrorisme, établie unilatéralement par le Département d’État, démontrent que la politique de la Maison Blanche est de plus en plus contestée.
Diaz-Canel a affirmé que ces secteurs s’associent ainsi à la revendication quasi unanime de la communauté internationale contre le blocus, reflétée chaque année dans les votes contre cette politique à l’ONU et dans les déclarations de divers organismes régionaux.
Il est de notre devoir de continuer à dénoncer cette politique impitoyable et, dans le même temps, de progresser dans l’effort créatif de relance de l’économie et de la remettre durablement sur les rails, malgré le blocus, a déclaré le président.
En outre, Diaz-Canel a évoqué les marques de respect, d’admiration et de gratitude reçues par Cuba au niveau international, et a souligné la tenue à La Havane, en septembre prochain, du Sommet des chefs d’État et de gouvernement du G-G77 plus Chine, groupe présidé par Cuba depuis janvier dernier.
Il a également souligné le rôle de l’île en tant que théâtre des pourparlers de paix entre le Gouvernement colombien et l’Armée de libération nationale et que la coopération internationale reste une caractéristique de sa politique étrangère, malgré les pressions de Washington contre la collaboration médicale du pays caribéen.
Le président a également évoqué les liens que cette nation entretient avec des Cubains vivant sous d’autres latitudes et avec de nombreux amis qui expriment leur amitié, leur solidarité et leur soutien à la Révolution.
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