Dans un entretien exclusif accordé à Prensa Latina, Luis Morlote, représentant de l’Assemblée nationale de Cuba et du groupe d’amitié pour la réunion parlementaire Euro-Latino-Américaine (EuroLat), a noté que l’événement s’était déroulé dans un climat constructif.
« Ce n’est pas une coïncidence si cet événement a eu lieu juste au terme de la rencontre de haut niveau entre l’Union européenne (UE) et la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC), pour donner suite à un agenda commun et utiliser un mécanisme d’intégration pour débattre des questions qui préoccupent nos peuples », a-t-il expliqué.
Morlote a souligné que cette rencontre EuroLat, qui s’est déroulée du 24 au 27 juillet au siège du Sénat espagnol à Madrid, a permis un échange approfondi au sujet des intérêts des deux régions et de la vision de Cuba, qui est toujours accueillie avec respect et enthousiasme par le reste des législateurs.
« Cuba a beaucoup à apporter et, par exemple, on a parlé ici du combat face à la Covid-19 et le fait que notre pays a offert son expérience dans la création de vaccins, de soins de santé, ce qui a été reconnu par cette assemblée », a-t-il manifesté.
D’autre part, a-t-il ajouté, des interventions ont été faites sur la survie humaine, l’épuisement des ressources; l’appel au multilatéralisme, au désir d’unité auquel Cuba a toujours appelé.
Il a également apprécié la condamnation et la demande de la levée inconditionnelle du blocus économique, commercial et financier criminel imposé par le gouvernement des États-Unis au peuple cubain depuis plus de 60 ans, ainsi que l’appel à ce que Cuba soit retirée de la liste unilatérale de Washington des États qui parrainent le terrorisme.
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