Le changement climatique amène la dengue dans des zones où elle n’existait pas auparavant, a averti l’Organisation mondiale de la santé (OMS), appelant les pays d’Amérique et d’Europe à se préparer à d’éventuelles épidémies.
Environ la moitié de la population mondiale est menacée par la dengue, qui touche quelque 129 pays, a déclaré Raman Velayudhan, directeur du programme mondial de lutte contre les maladies tropicales de l’Organisation mondiale de la santé.
Il a expliqué que les nations européennes sont également en alerte car elles ont déjà enregistré des cas de transmission de la dengue et du chikungunya par des moustiques depuis 2010.
Outre le changement climatique, d’autres facteurs favorisent la propagation du virus, tels que l’augmentation des mouvements de personnes et de marchandises, l’urbanisation et la pénurie d’eau et les problèmes d’assainissement.
En outre, l’OMS craint que la maladie ne s’étende à des régions plus éloignées des tropiques où elle était moins répandue, comme la Bolivie, le Paraguay et le Pérou.
Pour l’Organisation mondiale de la santé, il est très important que les pays des Amériques soient extrêmement vigilants et préparés, car une augmentation du nombre de cas est attendue au cours du second semestre 2023.
La dengue est l’infection virale la plus courante transmise par les moustiques à l’homme. La plupart des personnes infectées ne présentent aucun symptôme et se rétablissent au bout d’une à deux semaines, mais certaines développent une maladie grave et nécessitent des soins hospitaliers.
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