Perthes a condamné les attaques lancées contre les populations civiles et les installations publiques par les Forces de soutien rapide (RSF) et leurs milices alliées dans la ville de Sirba, au Darfour-Ouest.
Selon lui, les rapports indiquent que les civils sont empêchés de se rendre dans des zones plus sûres, ce qui fait de nombreuses victimes, comme ce fut déjà le cas à El Geneina et au Darfour occidental en juin dernier.
Il a rappelé que ces actes constituent des violations graves des droits de l’homme et peuvent constituer des crimes de guerre.
Il a également appelé à la reprise des pourparlers de paix dans la ville saoudienne de Djeddah et à la cessation des opérations militaires.
Les affrontements au Soudan ont éclaté le 15 avril dernier entre les Forces de soutien rapide, dirigées par Mohamed Hamdan Dagalo, vice-président du Conseil souverain de transition (CST), et les forces du chef de l’armée et président du CST, Abdelfatá al Burhan.
Tous deux généraux, ils se disputent le contrôle du pays depuis le renversement en 2019 du président Omar al Bashir.
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