Selon ces organisations, 23,2 % seulement des affaires concernant les victimes de ces crimes contre l’humanité ont abouti à un jugement définitif.
En outre, il y a plus d’un millier de cas de personnes dont les restes n’ont pas été retrouvés et pour lesquels il n’a pas été possible d’établir l’ensemble du processus d’enlèvement, de meurtre et de dissimulation des corps, ainsi que la responsabilité des auteurs.
À l’occasion des 50 ans du coup d’État contre Salvador Allende cette année, des représentants des associations de familles de détenus disparus et de victimes d’exécutions politiques et de l’espace de mémoire Londres 38 ont remis une lettre à la Cour suprême exprimant leur inquiétude quant à la lenteur des procédures.
Les signataires exigent du pouvoir judiciaire qu’il s’acquitte de ses obligations d’enquêter, de poursuivre et de sanctionner tous les responsables de violations graves des droits de l’homme.
Selon un rapport de la Commission de la vérité, le nombre total de victimes pendant les 17 années de régime militaire s’élève à plus de 40 000, dont des personnes enlevées, torturées ou assassinées, et ce sans compter les plus de 200 000 exilés.
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