Il s’agirait de la première enquête de ce type impliquant des troupes britanniques par les autorités kényanes depuis que le pays a obtenu son indépendance en 1963.
Selon des médias, la Commission de Défense du Parlement est chargée de l’enquête sur les allégations de meurtres, d’abus sexuels et de destruction de l’environnement par l’Unité de formation de l’armée britannique (Batuk, pour ses sigles en anglais) dans ce pays d’Afrique.
L’enquête examinerait le traité de défense du Kenya avec le Royaume-Uni, qui a été renouvelé en 2021 mais n’a été mis en œuvre qu’en avril de cette année.
L’unité britannique est basée dans la petite ville de Nanyuki, à environ 200 kilomètres au nord de la capitale. Parmi les abus les plus importants signalés figure le meurtre d’Agnes Wanjiru, une mère de 21 ans dont le corps a été retrouvé poignardé et caché dans un réservoir septique.
Le gouvernement britannique a lui-même reconnu que des soldats de son unité étaient responsables de ce meurtre, mais personne n’a été inculpé.
En outre, le site d’information russe Spoutnik a révélé qu’il existe de nombreuses allégations d’agressions sexuelles commises par des soldats britanniques.
En 2003, plus de 600 femmes des tribus Maasai et Samburu ont manifesté devant le Haut-commissariat britannique, exigeant que Londres prenne en charge l’éducation de leurs enfants métis issus de viols commis par des soldats britanniques.
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