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L’Équateur aura un deuxième tour entre Luisa González et Daniel Noboa

Quito, 22 août (Prensa Latina) La présidente du Conseil national électoral (CNE), Diana Atamaint, a confirmé dimanche que le 15 octobre prochain, les Équatoriens retourneront aux urnes pour élire leur président lors d'un scrutin entre Luisa González et Daniel Noboa.

Avec plus de 60% des votes comptabilisés, la chef de l’organisme dirigeant des élections a assuré que les résultats observés marquent déjà une tendance irréversible.
Atamaint s’est félicité de l’attitude démocratique des candidats à la présidentielle qui ont immédiatement reconnu les résultats, puisqu’ils sont le reflet de la volonté populaire exprimée lors des élections.
Luisa González, du mouvement de la Révolution citoyenne, accède au second tour avec environ 33 % des voix et devient ainsi la première femme du pays à atteindre le deuxième tour en tant que candidate à la présidence de la République. La représentante du mouvement de Rafael Correa cherche à ramener au pays les jours où la nation avait la sécurité et avait une économie stable, avec des systèmes de santé, ldéducation et de développement social.
La surprise de la soirée a été Daniel Noboa, de l’alliance Action Démocratique Nationale (ADN), et qui dans les premiers sondages réalisés figurait en queue des préférences.
Le plus jeune des candidats à l’exécutif, homme d’affaires et ancien législateur, a atteint de manière inattendue la deuxième place et cherche à réaliser le rêve de son père, Álvaro Noboa, cinq fois candidat à la présidence sans succès.
Les six autres candidats à la direction de l’exécutif ont accepté leur défaite.
La journée des votes de ce dimanche s’est terminée avec une participation de 82,26 % et s’est déroulé sans incidents violents, tandis que 100 000 policiers et militaires ont été déployés dans tout le pays.
Ce processus électoral se déroule au milieu de la plus grande vague d’insécurité du pays, qui a même coûté la vie au candidat à la présidentielle Fernando Villavicencio le 9 août dernier, lorsque des tueurs à gages l’ont criblé de balles alors qu’il quittait un meeting.
Bien que voter soit obligatoire dans ce pays pour les citoyens âgés de 18 à 65 ans, Prensa Latina a confirmé que les Équatoriens se sont rendus aux urnes motivés, à la recherche d’un changement qui leur permettrait de faire face à ce scénario d’augmentation de la criminalité et du crime organisé.
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