L’ambassadeur cubain Pedro Luis Pedroso a reconnu vendredi l’importance pour le bloc de «combler l’énorme fossé entre les pays développés et les pays en développement afin de progresser vers un avenir commun de développement durable, de paix et de respect de tous les droits de l’homme pour tous».
En diffusant la déclaration du groupe, Pedroso a souligné que cela inclut l’accès au développement, dans un contexte de droits humains, de dignité pour chaque pays et chaque peuple.
«La réalisation de l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et des filles seront également cruciales pour l’avenir que nous souhaitons», a-t-il ajouté lors de la session de l’Assemblée générale des Nations unies pour l’adoption du projet sur la portée du Sommet de l’avenir.
Le représentant cubain a réitéré l’importance pour le G-77 et la Chine de maintenir le Programme de développement durable à l’horizon 2030 au centre des préparatifs de tout résultat de la réunion.
Le Sommet de l’avenir, a-t-il manifesté, doit renforcer le multilatéralisme pour progresser vers un monde plus juste, équitable, non discriminatoire et durable qui progresse vers la prospérité de tous les pays, conformément à la Charte des Nations Unies.
« La voie vers ce noble objectif est incontestablement de changer l’ordre international actuel injuste et exclusif », a-t-il ajouté.
À cet égard, Pedroso a assuré qu’un monde futur ne saurait être envisagé sans lever et s’abstenir de promulguer et d’appliquer des mesures coercitives économiques, financières ou commerciales unilatérales non conformes au droit international et à la Charte des Nations Unies.
Celles-ci, a-t-il averti, affectent dramatiquement les droits et la dignité des personnes vivant sous ces sanctions illégales et entravent les efforts des nations concernées.
peo/mem/ebr