Le 4 septembre 1970, Allende remporte les élections en tant que candidat de l’Unité populaire, coalition composée de mouvements de gauche, dont les partis socialiste et communiste et le Mouvement d’action populaire unitaire (MAPU).
Au cours des mille jours de son gouvernement, le pays a connu d’importantes transformations, comme la nationalisation du cuivre, l’approfondissement de la réforme agraire, le demi-litre de lait quotidien pour éliminer la malnutrition infantile et l’universalisation de la santé.
« Allende a gagné après quatre élections, ça n’a pas été pas du jour au lendemain, mais le résultat d’un peuple qui s’organise, et pour la première fois le socialisme arrive démocratiquement au pouvoir », a déclaré à Prensa Latina Pablo Teillier, fils du président du Parti communiste du Chili (PCCh) récemment décédé, Guillermo Teillier.
Dans son discours à la fin de la marche, le secrétaire général du PCCh, Lautaro Carmona, a rappelé que sur cette même place, le président Allende avait mis en garde contre une grave conspiration d’éléments réactionnaires qui, pour attaquer l’avancée du peuple, n’ont pas hésité à recourir à des pratiques fascistes.
Il a dénoncé le fait qu’aujourd’hui l’extrême droite abuse de sa majorité au Conseil constitutionnel chargé de rédiger une nouvelle Constitution qui remplacerait celle en vigueur depuis l’époque de la dictature (1973-1990).
Si la proposition de Constitution émanant de ce conseil va au-delà des intérêts du peuple, elle sera sans aucun doute rejetée, a déclaré Carmona.
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