À l’occasion du 43e Sommet du groupe, actuellement composé d’une dizaine de pays de la région, les dirigeants ont vivement critiqué les actes de la junte militaire birmane qui continue d’attaquer ceux qui réclament la démocratie dans le pays.
Les participants ont noté que cette violence «a un impact négatif sur la stabilité dans la région, en particulier dans la zone frontalière» avec le Myanmar, selon un communiqué publié par l’organisation, après une rencontre à Jakarta, capitale de l’Indonésie.
Ils ont également mis en garde contre l’augmentation des migrations depuis cette nation asiatique vers les pays voisins.
Les membres de l’ ASEAN ont expliqué qu’il n’y avait aucun «progrès» de la part de la junte militaire dans la mise en œuvre du plan de paix en cinq points convenu en 2021.
Ce plan comprend, entre autres, la fin immédiate de la violence, la mise en place d’un dialogue constructif entre toutes les parties concernées pour trouver des solutions pacifiques et le travail de l’envoyé spécial du président de l’ASEAN.
Toutefois, le gouvernement actuel du Myanmar a rejeté ce plan et indiqué qu’il ne tenait pas compte de la position du pays.
À cet égard, la junte birmane a demandé aux membres du bloc de respecter strictement le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures des États membres.
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