Concernant son départ pour l’île ce jeudi, comme membre d’une délégation parlementaire multipartite, le président de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale française a manifesté à Prensa Latina l’importance de cette visite pour défendre la tradition française de respect de la souveraineté nationale.
Ainsi, en plus d’une mission parlementaire du Groupe d’amitié France-Cuba de l’Assemblée, il s’agira d’un voyage politique, dénonçant le blocus états-unien et de dialogue quant au rôle de Paris dans la reconnaissance de ce droit à l’indépendance, a-t-il souligné.
Selon Coquerel, le rejet de la politique de Washington à l’égard de la plus grande des Antilles n’est pas seulement une question pour la gauche, mais d’attachement à une position souveraine dans les relations internationales.
Le blocus que les États-Unis imposent à Cuba depuis plus de six décennies a une composante extraterritoriale, qui s’est intensifiée ces dernières années avec un impact sur les entreprises, les banques et les citoyens d’autres pays, notamment européens, dont la France.
La délégation est également composée du président du Groupe d’amitié France-Cuba et du Groupe de la gauche démocratique et républicaine, André Chassaigne (Parti communiste), du vice-président de la Commission de la Défense, Jean Pierre Cubertafon (Mouvement démocrate), et du membre du la Commission de l’Éducation Roger Chudeau (Rassemblement national).
Sur l’île, la délégation rencontrera notamment des membres de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire, du Comité central du Parti communiste de Cuba, du ministère des Affaires étrangères, visitera la zone spéciale de développement du Mariel et la ville méridionale de Cienfuegos.
Les députés français seront également reçus à l’ambassade de France à La Havane et rencontreront des représentants de l’Agence française de développement (AFD) afin de promouvoir la coopération bilatérale.
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