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17 personnes arrêtées à Cuba pour délit de trafic à des fins de recrutement

La Havane, 11 septembre (Prensa Latina) Les autorités cubaines ont annoncé jeudi dernier l'arrestation de 17 personnes au cours du processus de démantèlement d'un réseau de trafic d'êtres humains qui vise à incorporer des citoyens cubains dans des opérations de guerre en Ukraine.

Des spécialistes de la Direction générale des enquêtes criminelles du ministère de l’Intérieur ont précisé à la télévision nationale que la responsabilité des personnes impliquées dans ce réseau criminel sur l’île fait actuellement l’objet d’une enquête.
Parmi eux, ont-ils ajouté, trois appartenaient au programme de recrutement au sein de la nation caribéenne, dirigé depuis l’étranger.
Les 14 personnes restantes ont avoué avoir rejoint l’opération par décision individuelle et volontaire, en échange de l’obtention de la résidence en Russie et d’une importante compensation monétaire.
Les organisateurs de ce trafic ont favorisé l’identification des individus ayant un casier judiciaire, issus de familles dysfonctionnelles, pour les intégrer dans ce système de mercenariat. Les principales preuves pénales sont les aveux des détenus et les communications établies par la tête du réseau avec le reste des personnes impliquées.
Actuellement, les enquêtes sur ces faits préjudiciables à la sécurité nationale se poursuivent.
Le procureur général du Département de surveillance de la Direction des procédures pénales du parquet général de la République, José Luis Reyes, a expliqué qu’au cours du déroulement et de la finalisation des enquêtes, le délit imputable à chaque cas sera déterminé, en correspondance avec les actions et la volonté des personnes impliquées.
Il a ajouté que selon le Code pénal, les personnes impliquées peuvent être accusées de délits de traite ou de trafic d’êtres humains, ainsi que de mercenariat, ce dernier incluant des peines de privation de liberté de 10 à 30 ans, de privation perpétuelle de liberté ou de peine de mort.
La directrice du Droit international du ministère des Affaires étrangères, Yelina Silva, a pour sa part ratifié la position historique de Cuba contre le mercenariat, dont la nation caribéenne a été la cible à plusieurs reprises.
La diplomate a affirmé que son pays a signé différents traités internationaux contre ce fléau et a été l’auteur d’initiatives approuvées par les Nations Unies en la matière.
Il y a quelques jours, le ministère cubain des Affaires étrangères a publié une déclaration dénonçant que le pays était confronté à des opérations de traite d’êtres humains à des fins de recrutement militaire.
Dans ce texte, il a été ratifié que Cuba ne fait pas partie de la guerre en Ukraine et qu’elle agira vigoureusement contre quiconque, du territoire national, participe à toute forme de trafic d’êtres humains à des fins de recrutement ou de mercenaire afin que les citoyens cubains utilisent des armes contre n’importe quel pays.
peo/livp/rgh/mpp

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