«Nous sommes confrontés à de nombreux défis et c’est pourquoi nous parlons de multi-crise : nous voyons la convergence de nombreux conflits», a-t-il averti en tant que représentant du pays qui assume actuellement la présidence du bloc.
«Nous devons analyser les défis de manière globale et, si nous devons parler d’un défi déterminant, je crois qu’il s’agit de la mise en œuvre du multilatéralisme», a-t-il déclaré lors d’une récente rencontre avec la presse au siège de l’ONU.
Cela implique une importante amélioration en termes de participation, en particulier pour donner plus d’espace aux pays en développement, a-t-il déclaré.
Pedroso a rejoint l’appel du secrétaire général de l’organisme international, António Guterres, pour renforcer le multilatéralisme et ses institutions.
« C’est le fondement : sans un système multilatéral fiable et participatif, il n’y aura aucun moyen de relever de nombreux défis. Aucun pays, pas même le plus puissant, ne peut le faire seul», a-t-il manifesté.
De l’avis du diplomate, l’Organisation des Nations Unies représente la meilleure plate-forme de participation collective et de consensus face aux défis tels que les crises climatique, alimentaire, énergétique et, bien sûr, la fragmentation politique et géopolitique dans le monde.
« Je crois fermement que le mieux pour tous les États membres est de travailler au renforcement de l’organisation et du dialogue au sein de l’ONU », a-t-il ajouté.
Cet organisme est le seul où tout le monde dispose d’une voix qui ne dépend pas du montant de sa contribution, a-t-il souligné.
À la veille du Sommet du G77 et de la Chine, qui se tiendra cette fin de semaine à La Havane, Pedroso a considéré ce rendez-vous comme un moment exceptionnel pour miser sur l’intégration.
« La valeur ajoutée du sommet serait d’ouvrir la voie à l’amélioration et au renforcement de la coopération sociale entre les pays du Sud », a-t-il déclaré.
La réunion du G-77 et la Chine concentrera ses débats sur le rôle de la science, de la technologie et de l’innovation dans le développemen.
« Nous reconnaissons tous que nous sommes très loin des Objectifs 2030 (de l’ONU)», a souligné Pedroso en reconnaissant la nécessité d’un élan scientifique pour le programme proposé par les Nations Unies.
«Sans science, sans technologie et sans innovation, nous ne pouvons simplement pas passer à un paradigme énergétique différent», a-t-il ajouté.
La science est également essentielle pour faire face à une nouvelle pandémie et rendre plus accessibles des avancées telles que les vaccins.
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