« Le fait qu’il y ait deux populations sur le même territoire, l’une sous la loi militaire et l’autre sous la loi israélienne, c’est de l’apartheid par définition », a déclaré Pardo dans une interview à la chaîne locale 12.
La semaine dernière, lors d’un entretien avec une agence de presse internationale, l’ancien chef des services secrets israéliens avait déjà exprimé la même opinion, saluée par diverses organisations non gouvernementales mais critiquée par la droite nationale.
Pardo a notamment critiqué les nominations des ministres des Finances, Bezalel Smotrich, et de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, connus pour leurs positions racistes et anti-arabes.
En janvier dernier, un gouvernement a été formé dans lequel deux ministres clés ont une approche qui défend ce système de discrimination raciale, a-t-il souligné en référence à Smotrich et Ben Gvir.
Il a cependant soutenu la construction de colonies juives en Cisjordanie, ce qui est rejeté par la communauté internationale et l’ONU, qui considèrent ce territoire comme faisant partie du futur État palestinien.
Il y a près d’un mois, le général à la retraite Amiram Levin a admis que son pays appliquait cette politique dans les territoires occupés, tout en assurant se soucier peu du sort des Palestiniens.
« Depuis 57 ans, il n’y a pas eu de démocratie là-bas. Il y a un apartheid absolu », avait déclaré l’ancien militaire lors d’une interview accordée à la radio Reshet Bet en référence à l’occupation de ce territoire lors de la guerre de 1967.
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