mercredi 6 novembre 2024 |
Prensa Latina - Qui sommes nous

| Contacter avec Prensa Latina

Agence d'information Latino-américaine
Édition française
Search
Close this search box.

Au moins deux mille huit cents morts en Libye après le passage d’une tempête

Tripoli, 12 septembre (Prensa Latina) Au moins deux mille huit cents personnes sont mortes en Libye après le passage il y a deux jours de la tempête Daniel, dont les eaux ont provoqué de grandes inondations qui ont ravagé des villes de l’est du pays, en particulier Derna, a rapporté aujourd’hui le Croissant-Rouge.

Selon le dernier rapport de l’organisme, ce chiffre inclut tous les morts dans l’est du pays lors de noyades et d’effondrements de bâtiments.
Tamer Ramadan, porte-parole de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (IFRC), a pour sa part déclaré ce mardi lors d’une conférence de presse à Genève que le nombre de disparus s’élève à 10 000.
Nous n’avons pas de données définitives, mais nous approchons des 10 000, a souligné le représentant de l’IFRC.
Ce matin, les services d’urgence et d’ambulance libyens ont annoncé que, dans la seule ville de Derna, on dénombrait deux mille trois cents morts et que plus de cinq mille personnes étaient portées disparues.
Au cours d’un entretien avec la chaîne de télévision nord-américaine CNN, le chef de cette institution, Osama Aly, a critiqué la préparation des autorités face à l’arrivée du phénomène météorologique qui a causé des dégâts en Grèce, à Türkiye et en Bulgarie avant de traverser la mer Méditerranée.
Les conditions climatiques n’ont pas été bien étudiées, ni la possible élévation du niveau de la mer, ni la quantité de précipitations, ni l’évacuation de la population, a dénoncé Aly.
Face à cette situation, le Conseil suprême des tribus Ashraf et Almoravides a appelé les deux gouvernements en compétition pour le pouvoir dans cette nation et la communauté internationale à sauver Derna.
L’Institut de météorologie rapporte qu’environ 400 millimètres d’eau sont tombés dans les Montagnes Vertes, une quantité non enregistrée depuis plus de 40 ans.
L’organisme a mis en garde contre ce phénomène météorologique inhabituel, car la zone n’est généralement pas associée à des tempêtes subtropicales.
peo/mem/rob

EN CONTINU
notes connexes