Au cas où l’Union européenne (UE) ne donnerait pas son accord à la prorogation de ce veto temporaire qui s’applique à cinq de ses membres depuis début mai, nous le ferons, a-t-il déclaré.
L’accord a été approuvé pour la Slovaquie, la Pologne, la Hongrie, la Roumanie et la Bulgarie en avril dernier et expire le 15 du mois en cours.
Son entrée en vigueur a permis aux cinq partenaires communautaires d’interdire, à titre exceptionnel et temporaire, l’entrée du blé, du maïs, du colza et du tournesol ukrainiens afin de « protéger leurs marchés nationaux ».
Bires a souligné aujourd’hui, lors d’une conférence de presse dans cette capitale, que son gouvernement attend la décision de la Commission européenne (CE) sur une éventuelle prorogation du veto, mais a clairement indiqué que si elle n’acceptait pas de le prolonger, l’exécutif slovaque le ferait unilatéralement.
La Hongrie est également favorable à l’extension de la mesure, et la Pologne a elle aussi fait savoir qu’elle le ferait indépendamment de la décision de Bruxelles.
Cependant, l’exécutif bulgare a annoncé aujourd’hui qu’il ne maintiendrait pas cette interdiction au-delà de vendredi prochain et qu’il proposera à la CE de la lever.
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