«Et aujourd’hui encore (Cuba) est victime d’un blocus économique illégal», a déclaré Lula en intervenant lors du deuxième et dernier jour du sommet du Groupe des 77 (G77) et de la Chine.
Il a souligné que «le Brésil est opposé à toute mesure coercitive unilatérale» et que «nous rejetons également l’inclusion de Cuba dans la liste (unilatérale de Washington) des États parrainant le terrorisme».
Dans une autre partie de son discours, Lula a appelé à forger une vision commune qui tienne compte des préoccupations des pays à revenu faible et intermédiaire, et d’autres groupes plus vulnérables.
« Nous devons exploiter le patrimoine génétique de notre biodiversité avec un partage équitable des avantages en protégeant la propriété intellectuelle sur nos ressources et nos savoirs traditionnels», a-t-il déclaré.
Il a indiqué que l’industrialisation durable, l’investissement dans les énergies renouvelables, dans la bioéconomie et l’agriculture à faible émission de carbone seraient encouragés.
«Nous le ferons sans oublier que nous n’avons pas la même dette historique que les pays riches quant au réchauffement climatique», a-t-il manifesté.
Pour le président brésilien, « le principe des responsabilités communes mais différenciées reste valable. C’est pourquoi le financement climatique doit être garanti à tous les pays en développement selon leurs besoins et priorités», a-t-il souligné.
Il a qualifié de stratégique le fait que le G77 ait consacré pour la première fois un sommet au thème de la science, de la technologie et de l’innovation.
Dans les années 80, le Brésil a été un pionnier de la coopération Sud-Sud dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation, en établissant des partenariats dans les domaines nucléaire avec l’Argentine et spatial avec la Chine.
«Ces deux initiatives de coopération portent leurs fruits à ce jour. Nous donnerons un nouvel élan aux programmes et projets régionaux par l’intermédiaire de la CELAC (Communauté des États latino-américains et des Caraïbes), des Brics (groupe composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud) et de la Communauté des pays de langue portugaise».
«Les pays du Sud sont tout à fait à même d’être à la pointe de la science, de la technologie et de l’innovation», a-t-il conclu.
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