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Le Venezuela appelle à refonder les Nations Unies

Nations Unies, 24 septembre (Prensa Latina) Le ministre des Affaires étrangères du Venezuela, Yván Gil, a appelé hier à refonder l’Organisation des Nations Unies (ONU) et à la renforcer pour en faire une institution démocratique.

Intervenant lors de la 78ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le diplomate a déclaré que cet organe, créé en 1945, « n’a pas réussi à remplir son objectif fondateur » et il a estimé que le monde a maintenant des défis beaucoup plus graves.
Il a notamment mentionné l’unilatéralisme de pays qui, en reproduisant des logiques coloniales et impériales, « prétendent s’imposer » au-dessus des principes consacrés dans la Charte fondatrice de l’organisme multilatéral.
La solution aux nouveaux défis auxquels l’humanité est confrontée aujourd’hui ne pourra être trouvée qu’en consolidant un multilatéralisme inclusif, en obtenant la démocratisation des relations internationales et en concevant un véritable monde multipolaire, a-t-il déclaré.
Selon le ministre bolivarien, aujourd’hui comme beaucoup des agences, programmes et fonds du système, l’ONU « ne remplit pas son mandat » et finit par être instrumentalisée par les intérêts des États-Unis et de leurs complices.
À cet égard, il a appelé au renforcement de l’organisation pour en faire une « institution démocratique », où tous ses membres ont voix au chapitre et participent à la prise de décisions sur un pied d’égalité.
Gil a estimé qu’il était essentiel de reprendre la pratique du consensus, y compris à l’Assemblée générale.
Cela permettrait de répondre efficacement aux intérêts collectifs par la coopération, la tolérance et la compréhension, a-t-il manifesté.
Le chef de la diplomatie vénézuélienne a souligné que l’ONU « ne peut continuer à fonctionner comme elle le fait » et a demandé, par exemple, combien de résolutions l’Assemblée générale doit adopter pour mettre fin, une fois pour toutes, au blocus économique, commercial et financier criminel imposé à Cuba depuis plus de 60 ans par les États-Unis.
Combien de résolutions supplémentaires cette Assemblée ou le Conseil de sécurité, dont les décisions sont juridiquement contraignantes, doivent être adoptées pour que les droits de la Palestine soient véritablement respectés en tant qu’État libre et indépendant, a-t-il également questionné.
Combien de temps faudra-t-il encore pour « réaliser que sous le système actuel, il est impossible d’atteindre les objectifs proposés», a-t-il ajouté.
peo/npg/jcd

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