C’est ce qu’a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères du géant asiatique, qui a d’ailleurs estimé «étrange» que près d’un an après les attentats, il n’y ait toujours pas de réponses quant aux acteurs et commanditaires.
«Les progrès de l’enquête semblent être très lents et les pays qui se disent ouverts et transparents ont presque collectivement étouffé l’affaire», a-t-il ajouté.
Selon le porte-parole, la protection de la sécurité des infrastructures critiques est une préoccupation commune de la communauté internationale.
Par conséquent, «déterminer la vérité le plus tôt possible et faire connaître les résultats de l’enquête sont liés à la sécurité des infrastructures transnationales mondiales, ainsi qu’à l’état de droit et à la justice internationale», a-t-il souligné.
La Chine a exprimé le souhait que «les pays concernés répondent activement aux questions et préoccupations soulevées par la communauté mondiale dans une attitude de responsabilité envers la vérité», a souligné le ministère des Affaires étrangères.
Le 26 septembre 2022, les autorités danoises et suédoises ont détecté des fuites de gaz qui ont commencé sur les deux branches du gazoduc reliant la Russie aux pays membres de l’Union européenne.
En mars de cette année, la Chine a soutenu une résolution présentée par la Russie, finalement non retenue par le Conseil de sécurité de l’ONU, pour enquêter sur les explosions des gazoducs Nord Stream.
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