Les victimes ont trouvé refuge dans 45 sites, dont beaucoup ne disposent pas de services adéquats, a reconnu l’organisme.
L’entité a analysé les mouvements internes du 18 au 25 septembre et a enregistré 28 286 déplacés de Carrefour Feuilles, Savane Pistache et ses environs, ainsi que trois mille 759 autres de la municipalité de Tabarre, au nord de la capitale.
Depuis plusieurs semaines, ces zones sont attaquées par des groupes armés qui tentent de contrôler la zone, et des organisations de défense des droits de l’homme ont signalé que le nombre de victimes létales de ces actes dépassait la centaine.
« La violence armée dans plusieurs quartiers de la région métropolitaine a contraint de plus en plus d’habitants à chercher refuge dans des écoles, des places publiques et des églises, entre autres. Ils sont entassés dans 45 endroits pour sauver leur vie, privés de tout », a déploré la DPC.
Pour sa part, le Ministère de l’Éducation a récemment révélé qu’au moins 26 écoles privées et publiques sont actuellement des refuges pour ceux qui ont dû quitter leur foyer et a identifié trois mille huit cent quatre-vingt-dix-neuf élèves et 294 enseignants se trouvant dans cette situation.
Face à ce panorama, la Protection civile a encouragé les autorités à mobiliser les ressources nécessaires pour venir en aide aux personnes vulnérables et poursuivre leurs activités d’intervention.
Elle a également indiqué qu’il était urgent de fournir aux personnes déplacées des repas chauds, de l’eau potable, des trousses d’hygiène et d’assainissement, des bâches, des matelas et des couvertures, entre autres fournitures.
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