Sur son profil du réseau social X (anciennement), le ministre cubain a dénoncé que les États-Unis ignorent les appels de la communauté internationale à éliminer, sans condition, cette politique unilatérale, extraterritoriale et génocidaire, tout en réaffirmant le droit de la nation caribéenne de vivre sans ce siège.
Rodriguez a dénoncé le fait que depuis 2019, Washington a étendu ces mesures coercitives unilatérales à une dimension extrême qui prive Cuba des revenus indispensables à l’achat de denrées alimentaires, de combustibles, de matières premières et d’équipements, et cause des carences, des difficultés et de l’anxiété aux familles de l’île.
Il s’agit, a-t-il manifesté, d’une violation massive, flagrante et systématique des droits de l’homme.
Il a rappelé qu’aux prix courants, les dommages cumulés du blocus nord-américain s’élèvent à 159 milliards 84 millions de dollars, dont 4 milliards 867 l’année dernière, soit 405 millions de dollars par mois.
Il a fait observer que la présence de Cuba sur la liste arbitraire et fallacieuse des États qui parrainaient prétendument le terrorisme aggravait cette situation.
Une fois de plus, le gouvernement des États-Unis, dans sa politique unilatérale, extraterritoriale et génocidaire, sera isolé face à la revendication unanime de la communauté internationale que Cuba a le droit de vivre sans blocus, a souligné le diplomate.
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