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L’ONU appelle à un cessez-le-feu immédiat pour faire face à la situation à Gaza

Ramallah, 19 octobre (Prensa Latina) La coordinatrice humanitaire de l'ONU pour les territoires palestiniens, Lynn Hastings, a exigé aujourd'hui un cessez-le-feu pour soulager la situation dans la bande de Gaza, après 13 jours de bombardements et de blocus total par Israël.

« Un cessez-le-feu humanitaire contribuerait grandement à atténuer les souffrances humaines épiques » dans ce territoire, a-t-elle écrit sur son compte X (anciennement Twitter).
Hastings a relayé un message du responsable des Affaires humanitaires des Nations Unies, Martin Griffiths, qui s’exprimait dans des termes similaires.
« Ce dont les peuples d’Israël, de Palestine et de la région ont besoin – ce dont nous avons tous besoin – c’est que la raison et l’humanité prévalent, pour arrêter toute nouvelle descente dans cette calamité brutale », a manifesté Griffiths.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a également alerté ce jeudi sur la situation dramatique dans cette enclave.
Selon le ministère des Travaux publics de Gaza, plus de 98 000 bâtiments ont été détruites ou endommagées, ce qui représente 25 pour cent de toutes les logements d’habitation de ce territoire, a-t-il souligné.
Cependant, il a précisé que ce chiffre est sous-estimé car de nombreuses zones touchées, notamment les quartiers de Beit Hanoun et Ash Shuja’iyeh dans la ville de Gaza, sont inaccessibles et les bâtiments qui y ont été détruits ne sont pas inclus dans les chiffres.
S’appuyant sur les données de l’Organisation mondiale de la santé, l’OCHA a indiqué qu’Israël a mené au moins 59 attaques contre le secteur sanitaire, qui ont fait 491 morts et 370 blessés.
Les attaques ont touché 26 établissements de santé, dont 17 hôpitaux endommagés et 23 ambulances, a-t-il critiqué.
Les mesures prises pour maintenir les salles d’urgence opérationnelles comprennent la suspension de certaines interventions chirurgicales, le travail dans le noir et la limitation de l’utilisation des ascenseurs. Les procédures vitales telles que la stérilisation et la dialyse pourraient bientôt être suspendues, a-t-il prévenu.
A cet égard, il a souligné que jusqu’au 18 octobre, 170 établissements scolaires avaient été attaqués. Un bâtiment universitaire et sept églises ont été endommagés et au moins 11 mosquées ont été détruites, a-t-il souligné.
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