Un groupe de français a mené des actions dans les zones frontalières pour empêcher le passage du vin espagnol, ce qui est sans doute un problème supplémentaire à une situation compliquée pour l’ensemble du secteur, a déclaré le président de l’Interprofessionnelle du Vin d’Espagne (OIVE), Fernando Ezquerro.
Les coopératives Agro-alimentaires d’Espagne, les organisations agricoles Asaja, COAG et UPA, la Fédération Espagnole du Vin (FEV) et l’Association entrepreneuriale du vin d’Espagne (AEVE) se sont déclarés très préoccupés par les incidents et ont fermement condamné tout acte de violence contre les entreprises viticoles espagnoles.
L’OIVE a salué l’action rapide du ministère espagnol de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Alimentation et a demandé que des mesures soient prises à l’avenir pour éviter de nouvelles attaques injustifiées contre des entreprises espagnoles, notamment du secteur viticole.
Ce jeudi, quelque 500 viticulteurs français des départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales ont bloqué un passage frontalier avec l’Espagne pour exiger la fin des importations de produits espagnols.
Ils ont brûlé des pneus, ont fouillé les véhicules qui entraient en France et ont pillé un camion de tomates, dont ils ont vidé la cargaison sur la route, montrant que les protestations vont en fait contre toutes les importations agricoles venant de l’Espagne.
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