Peñalver, qui est également représentant permanent auprès de l’ONU, a par ailleurs plaidé pour une solution globale, juste et durable au conflit au Moyen-Orient, y compris la création de deux États indépendants permettant à la Palestine d’exercer son autodétermination.
Il a demandé à l’Assemblée générale, réunie ce jeudi en session d’urgence, de considérer comme prioritaires la cessation de la violence, l’envoi d’aide humanitaire urgente et un cessez-le-feu immédiat.
Dans le même temps, il a rejeté le déplacement du peuple palestinien de la terre qui lui appartient de droit ainsi que le meurtre de civils et de travailleurs de l’ONU à la suite des bombardements.
L’impunité de Tel-Aviv, a-t-il ajouté, ne peut s’expliquer que par ses liens avec les États-Unis et sa confiance dans le fait qu’Israël n’aura pas à répondre de ses actes.
À cet égard, il a dénoncé l’action des États-Unis au sein du Conseil de sécurité, où Washington a opposé son veto à 46 résolutions sur le Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.
Il est temps de mettre fin aux deux poids, deux mesures, a-t-il insisté.
Le diplomate cubain a appelé à la fin de l’occupation israélienne et de ses pratiques de colonisation, tout en appelant à plus de soutien et de financement pour l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens, créée dans le seul but d’aider la population touchée par le conflit.
«Il faut agir sans délai», a-t-il insisté.
La session d’urgence de l’Assemblée générale se tient ce jeudi conformément à la résolution historique Union pour la paix, adoptée par le Forum en 1950.
Conformément à son règlement intérieur, l’organe peut convoquer une session extraordinaire d’urgence dans les 24 heures si le Conseil de sécurité «n’exerce pas sa responsabilité principale» de maintenir la paix et la sécurité internationales.
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