Nous répétons que l’évacuation des centres médicaux est impossible sans mettre en danger la vie des patients, a averti l’entité sur son compte X (anciennement Twitter).
L’OMS a rappelé que, selon le droit international humanitaire, les soins de santé doivent toujours être protégés.
À cet égard, elle a indiqué que de nombreuses installations sur secteur avaient été touchées par les bombardements intensifs de l’enclave côtière, où vivent 2,3 millions de Palestiniens.
« Les hôpitaux sont pleins de patients gravement blessés et l’afflux de victimes n’est pas près de s’arrêter », a-t-elle souligné.
Les fournitures médicales et le carburant nécessaires au fonctionnement des installations sanitaires sont dangereusement rares, a-t-il ajouté.
Sur le même réseau social, le Croissant-Rouge palestinien a critiqué lundi les menaces de l’armée israélienne contre l’hôpital Al Quds, situé dans le nord de la bande de Gaza.
L’organisation a diffusé des images de nombreux Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, qui ont quitté leur foyer pour y chercher protection.
« Les civils, les hôpitaux et le personnel médical ne devraient pas être visés », a déclaré l’entité, qui a montré des centaines de personnes installées sur des couvertures le long des couloirs du centre médical.
Selon le ministère palestinien de la Santé, depuis le début de l’escalade actuelle de la violence, 34 % des hôpitaux et 65 % des centres de soins de santé primaires ont cessé de fonctionner dans le territoire.
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