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Préoccupation pour le mauvais fonctionnement des écoles publiques en Haïti

Port-au-Prince, 6 novembre (Prensa Latina) L’Association des Parents Haïtiens a exprimé aujourd’hui sa préoccupation face au dysfonctionnement de plusieurs écoles publiques de cette capitale, deux mois après la reprise des cours.

L’organisation a critiqué le gouvernement d’Ariel Henry qui, selon elle, n’a encore pris aucune mesure pour reloger les personnes déplacées qui se réfugient dans des centres d’enseignement pour fuir la violence.
« Cela montre clairement que le gouvernement n’est pas intéressé par l’éducation de ces jeunes privés de leurs salles de classe », a regretté la structure dans un communiqué.
Le Ministère de l’Éducation a récemment assuré que les écoles accueillant des personnes déplacées rouvriront leurs portes en novembre, mais la plate-forme conteste cette annonce.
En août dernier, suite à l’attaque de quartiers comme Carrefour Feuilles, Slino, Tabarre ou Bel Air, plus de 32 000 personnes ont quitté leurs foyers et se sont réfugiées dans 45 sites, dont 26 établissements d’enseignement.
Le ministère a mis sur pied une commission chargée de trouver des solutions au problème qui touche plus de 150 salles de classe.
En outre, près de trois mille élèves se trouvent parmi les réfugiés, ainsi que 300 enseignants des quartiers assiégés.
À la fin octobre, le Bureau intégré des Nations Unies en Haïti a signalé que, de juillet à septembre, quelque 2 000 personnes avaient été tuées, enlevées ou blessées à la suite d’actions de gangs.
Les chiffres représentent une augmentation de 16 pour cent par rapport au trimestre précédent, malgré la trêve supposée annoncée par des alliances de gangs dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Au cours de ces attaques « extrêmement brutales », les membres des gangs ont « tué aveuglément des personnes qui tentaient de s’enfuir, y compris des enfants, ont violé en groupe des femmes et des filles chez elles et détruit de nombreuses maisons et bâtiments », a déploré l’entité.
La violence s’est intensifiée en Haïti après l’assassinat du président Jovenel Moïse et les autorités attendent le déploiement d’une mission internationale d’appui à la sécurité.
peo/mem/Ane

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