Un communiqué du Ministère des Affaires étrangères a indiqué que cette mesure empêchait les pays du bloc européen de participer aux processus politiques vénézuéliens, puisqu’ils violent les principes sacrés de la Constitution locale et les normes énoncées dans la Charte des Nations Unies.
Par cette décision, l’Union européenne reflète une fois de plus devant la communauté internationale la poursuite de sa politique d’ingérence dans les affaires intérieures de la République bolivarienne du Venezuela, par l’application de mesures «dégradantes, préjudiciables et injustes», a souligné le ministère.
Il a dénoncé le fait que, dans cette affaire, « ils entendent punir des citoyens vénézuéliens qui exercent leurs fonctions dans le cadre de la loi ».
Le document rappelle le contenu de la résolution de l’ONU adoptée par la majorité des États membres le 7 novembre dernier, qui soulignait que les mesures coercitives unilatérales sont contraires au droit international, au droit international humanitaire, à la Charte des Nations Unies et aux règles et principes régissant les relations pacifiques entre les États.
Le Venezuela a réaffirmé « la solidité de sa démocratie et de ses institutions » et continuera à exiger l’arrêt définitif de ces mesures, dont les conséquences et les impacts négatifs compromettent la possibilité d’un dialogue constructif et respectueux entre les États.
Il a également exhorté l’Union européenne à éviter les pratiques colonialistes avec des États souverains tels que la République bolivarienne du Venezuela et à « créer des espaces de coopération positifs pour relever efficacement les défis communs ».
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