Dans un entretien accordé au magazine Jeune Afrique, Scholz a assuré que des efforts sont actuellement déployés avec Windhoek pour créer les conditions nécessaires à la réconciliation et ouvrir un nouveau chapitre de partenariat.
Dans le même temps, le chef du gouvernement a indiqué que la présence allemande en Afrique avait pris fin des décennies avant l’accession des États africains à l’indépendance, et que son pays considère désormais les anciennes colonies allemandes comme des partenaires égaux.
En mai 2021, l’Allemagne et la Namibie ont paraphé un projet de déclaration commune selon lequel la nation européenne reconnaissait que, de 1904 à 1908, ses autorités coloniales avaient commis un génocide contre les peuples héréro et nama dans la Namibie moderne.
Après cinq années d’intenses négociations, Berlin s’est engagé, selon la déclaration, à lancer un programme spécial pour la Namibie visant à améliorer l’infrastructure rurale, l’approvisionnement en eau et l’éducation professionnelle.
En octobre 2022, le gouvernement namibien a demandé à l’Allemagne de réviser le texte du document.
Auparavant, le président allemand Frank-Walter Steinmeier avait présenté des excuses officielles au peuple tanzanien pour les crimes commis par les forces coloniales au début du XXe siècle.
Il avait alors affirmé ceci lors d’une réunion avec les descendants des victimes du soulèvement Maji-Maji de 1905-1907.
Le Burundi a également présenté des demandes de compensation à Berlin pour les actions de l’administration coloniale allemande.
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