Si les restrictions à l’accès à l’eau et à l’assainissement se poursuivent à Gaza, il y aura une augmentation tragique mais totalement évitable du nombre d’enfants qui meurent, a souligné le porte-parole du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), James Elder.
Le porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Christian Lindmeier, a pour sa part expliqué qu’environ 180 bébés naissent chaque jour dans la bande de Gaza et que plus de 20 d’entre eux ont besoin de soins spécialisés.
Lindmeier a indiqué que moins de la moitié des hôpitaux et des cliniques de la bande de Gaza fonctionnaient et a indiqué que l’OMS continuait de tenter d’évacuer les 200 patients et 50 professionnels qui se trouvent toujours au sein de l’hôpital Al-Shifa.
Selon l’OMS, Gaza abrite des milliers de personnes blessées et gravement malades, des maladies telles que la diarrhée et les infections respiratoires sont en forte augmentation et la population manque cruellement d’eau, de carburant, de nourriture, d’électricité ou de fournitures médicales.
À ce jour, quelque 72 000 cas d’infections respiratoires ont été signalés dans les abris pour personnes déplacées de l’ONU, ainsi que 49 000 cas de diarrhée, dont plus de la moitié parmi les enfants de moins de cinq ans.
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