Assurer la justice et la réparation aux victimes est essentiel pour éviter la répétition de ces faits et facilite de plus un environnement sûr pour l’exercice du droit à la liberté de réunion pacifique, ont assuré Clément Nyaletsossi et Morris Tidball-Binz dans un communiqué publié ici.
Entre octobre 2019 et mars 2020, une trentaine de personnes ont été tuées et des milliers blessées, dont près de 400 ont été blessées aux yeux ou ont perdu la vue à cause de l’utilisation aveugle de fusils anti-émeute pour réprimer les manifestations.
L’ampleur des violations et la gravité des dommages infligés aux manifestants donnent à penser qu’il ne s’agit pas d’incidents isolés et mettent en cause la responsabilité du commandement des forces d’intervention, avertissent les rapporteurs.
Le communiqué demande également aux autorités de réglementer le recours à la force conformément aux normes internationales.
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