Le document a été adopté avec le vote en faveur de 91 pays membres alors que huit ont voté contre : Australie, Canada, Israël, Îles Marshall, États fédérés de Micronésie, Palaos, Royaume-Uni et États-Unis, et 62 nations se sont abstenues.
Le texte de la résolution exprime sa profonde préoccupation devant le fait qu’Israël ne s’est pas retiré du Golan syrien et réaffirme l’illégalité de la construction de colonies de peuplement dans la région.
Cette occupation et son annexion de fait constituent un obstacle à la réalisation d’une paix juste, globale et durable dans la région, précise le document.
Israël a occupé le Golan après la dénommée guerre des Six Jours de 1967 et a incorporé ce territoire dans son système juridique en 1981, ce qui a été rejeté par la communauté internationale.
La précédente administration étasunienne a reconnu en 2018 la souveraineté israélienne sur cette région en violation claire et flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
Damas a pour sa part réaffirmé que ce territoire fait partie intégrante de la Syrie et qu’elle s’emploiera à le récupérer par tous les moyens disponibles et garantis par le droit international.
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