La décision publiée au Journal officiel de la République argumente du risque réel de graves affrontements entre les supporters dans le contexte du match qui devait à l’origine se dérouler le 29 octobre au stade Vélodrome de la ville méridionale, dans le cadre de la dixième journée de la Ligue1.
Ce jour-là, les bus des supporters de Lyon et du club ont été attaqués et le technicien des Gones, Fabio Grosso, a été blessé au visage.
La violence dans le football suscite une grande inquiétude en France, attisée par le meurtre samedi dernier à l’arme blanche d’un supporter nantais dans le cadre d’un match contre Nice.
« Assez », a déclaré la veille la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, qui a promis une réponse en coordination avec les ministres de l’Intérieur et de la Justice, la Fédération française de football, la Ligue de football professionnel et les clubs.
Face à des situations radicales, des mesures radicales, a déclaré la ministre.
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