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Lopez Obrador demande aux États-Unis un accord avec Cuba et le Venezuela et la levée du blocus

Mexico, 5 décembre (Prensa Latina) Le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador (Amlo, comme il est couramment appelé), a de nouveau demandé aujourd’hui au gouvernement des États-Unis un accord avec Cuba et le Venezuela et la levée du blocus imposé par Washington qui affecte tant le peuple de l’île.

Lors de sa conférence de presse matinale au Palais national, il a ainsi répondu à une question sur la migration et les problèmes à la frontière nord du pays, en particulier avec le Texas.
Il a déclaré qu’il n’y a pas eu d’agenda pour le développement de l’Amérique latine et des Caraïbes comprenant la participation des États-Unis depuis des décennies et a révélé qu’il avait évoqué le sujet avec le président Biden et continuerait à le faire.
« Je voudrais, a-t-il dit, qu’il (Biden) le soulève et le dise publiquement : mettre en œuvre un programme, un engagement d’investissement pour l’Amérique latine et les Caraïbes et rechercher un accord avec le Venezuela et Cuba, lever le blocus et établir une nouvelle politique de bon voisinage, comme l’avait manifesté le président Franklin Delano Roosevelt, même si cela ne plaît pas aux conservateurs », a déclaré Amlo.
Il a insisté sur le fait qu’il fallait s’attaquer aux causes de la migration car sinon ce phénomène est pas trop difficile à combattre : « Il faur aider les pays les plus pauvres », a-t-il manifesté.
Cette attitude contre Cuba est inacceptable parce que c’est le peuple qui souffre, qui est affecté sur le plan économique, social ; et quelle est leur faute pour subir cette politique de représailles médiévale, inhumaine, qui ne bloque un pays que pour des questions politiques et idéologiques ?, a-t-il questionné.
Où sont l’humanisme et la fraternité ? C’est la chose la plus injuste qui puisse exister, a déclaré le président mexicain.
Au sein de l’ONU, où doivent être respectés les droits de l’homme, la liberté d’expression, la liberté de vivre à l’abri de la misère, la libre expression des idées, au lieu de respecter ces droits, bien qu’ils soient fondés sur la démocratie et la justice, près de 200 pays votent contre le blocus contre Cuba, et seuls deux, dont un avec un droit de veto, votent contre, a-t-il souligné.
Est-ce que 200 pays ont tort et deux sont les détenteurs de la vérité absolue?, a-t-il demandé à la presse présente. Si cela ne change pas, comment allons-nous humaniser le monde et résoudre les grands et graves problèmes de l’humanité?, a-t-il ajouté
L’approche que nous adoptons est que nous allons poursuivre ces revendications; les conservateurs étasuniens n’aimeront pas cela ; ce n’est pas du pragmatisme, c’est faire ce qui est juste. Je suis sûr que beaucoup de gens là-bas vont soutenir une telle mesure de solution, a-t-il assuré.
Il a cité comme exemple d’extrémisme le gouverneur du Texas Greg Abbot, qui cherchait apparemment à être candidat à la vice-présidence des États-Unis pour les républicains, et il s’est demandé :
« Comment vont-ils (les électeurs étasuniens) voter pour une personne qui est anti-migrants quand leur état (Texas) et leur pays sont dus à la migration, ou ils déjà oublié que le Texas appartenait au Mexique, et qu’il a sa population remplie de noms de famille comme González ou Ramirez ? »
peo/mem/Lma

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